Méduses
Un seule en scène intime et politique, racontant le parcours d’une adolescente au sein d’un groupe de parole pour victimes de violences sexuelles
L’ÉQUIPE
Texte et jeu | Mélie Néel
Mise en scène | Cécile Roqué Alsina et Noémie Schreiber
Création lumières | Noémie Richard
Scénographie l Simon Primard
Direction de mouvements l Alexandra Beraldin
Co-production : le Théâtre du Hublot (92)
Soutiens : Les Déchargeurs (75), le Théâtre du Hublot (92), ARTCENA, Mairie de Paris, Prémisses Productions
Prix du jury au festival Court mais pas vite 2022
Texte lauréat de l’Aide à la création nationale de textes dramatiques – ARTCENA
Avant, il y avait Papillon, 14 ans bientôt 15, et maintenant, il y a Méduse.
Entre les deux, il y a eu le renversement du monde.
Avant, il y avait la natation, les copains, Eliott, le lycée, maintenant il y a la douleur, les larmes, et la déchirure. La déchirure d’être devenue, d’un coup, une nuit, la victime d’un mot en “v”, que Méduse n’ose pas prononcer.
Depuis, tous les mardis à 18h30, Méduse va à l’hôpital de la ville, elle s’installe dans la salle à la moquette mauve et grise, et elle écoute Niels, Hélène et Alice, parler de ce qu’ils ressentent depuis qu’ils ont eux aussi connu “leur” renversement du monde, la déchirure, le mot en “v”. C’est Maman qui dit que c’est important qu’elle ne soit pas toute seule, qu’elle puisse échanger, parler.
Sauf que, parler, Méduse n’y arrive pas. Heureusement, elle écoute. Pour tenter de le comprendre, ce monde qui s’est soudainement renversé.